Stéphane, notre éleveur : l'homme de la situation !

Nous avons choisi de travailler la viande de porc produite par Stéphane Perdereau. Son exploitation à Fontaine-les-Coteaux se trouve à une soixantaine de kilomètres de la boucherie de Fabrice. Comme nous, il est déterminé, défend une certaine éthique agricole et ne refuse jamais un moment convivial. 

On vous le présente ? 

Lorsqu’on l’appelle sur son portable, il y a de fortes chances que Stéphane Perdereau soit sur un tracteur. A presque 50 ans, cet éleveur-cultivateur installé dans la vallée du Loir n’est pas du genre à se poser. Depuis qu’il a repris l’exploitation familiale en 1992, il a développé une ferme à taille humaine. Ce qui importe : ses animaux et ses clients. 

Son cheptel compte 50 vaches salers et 50 charolaises, mais aussi un élevage de 100 truies qu’il a lui-même initié pour développer l’exploitation, où il travaille aujourd’hui avec son fils et son neveu.

 Après les mises bas, les porcelets restent quatre semaines sous la mère, dans un bâtiment lumineux, avant un sevrage de huit semaines. Ils grandissent ensuite 15 semaines de plus. « J’ai choisi de vendre uniquement en direct à des charcutiers. Je cherche vraiment cette proximité, à la fois pour le côté humain, mais aussi pour pouvoir les satisfaire au mieux, explique-t-il. On présélectionne les bêtes en fonction des attentes des uns et des autres. Certains de nos clients préfèrent les porcs peu gras. Fabrice par exemple, je sais qu’il les aiment un peu plus engraissés. Alors je fais ce qu’il faut pour qu’ils aient la meilleure viande. » Si ce n’est pas du dévouement ça ! Et ses neuf clients réguliers le lui rendent bien. Tous jouent le jeu pour que chacun s’y retrouve. « Avec chaque client, j’instaure un prix plafond et un prix plancher. Ça nous sécurise l’un comme l’autre en cas d’envolée ou de chute des prix. C’est sûr que ça me demande plus de travail de passer en direct, mais je préfère ça et travailler sans perdre d’argent. » 

 

D’autant que du travail, il n’en manque pas ! Après s’être occupé de veaux, vaches, cochons, direction les 350 hectares de champs où il cultive du blé, de l’orge, du maïs et du colza destinés à nourrir les animaux. « Je ne me voyais pas faire autrement. » Depuis deux ans, ses cultures bénéficient de la certification “haute valeur environnementale”, une approche raisonnée qu’il applique aussi à l’élevage. En complément de ces céréales de la ferme, les animaux reçoivent du soja, français là encore, et garanti sans OGM. Et côté sanitaire, aucun écart non plus, les porcs ne sont jamais piqués aux antibiotiques. « On n’a pas à rougir face à des cochons bios ! » 

 

🍖 Sa charcuterie préférée : le pâté de tête, pour son côté croustillant

🌱 Son herbe aromatique préférée : la fleur de CBD, une révélation depuis qu’il a découvert nos produits !


 

En participant à notre campagne, vous valorisez aussi le travail de Stéphane. C’est grâce à des éleveurs comme lui que la charcuterie artisanale a un bel avenir ! 🌈

Prêts à vous régaler ? 😋

Gros bécots !

Fabrice & Aurélien